Journée internationale de la Paix 2017

Le MENFOP orchestre l’ode à la paix des Djiboutiens
Sous la houlette du Premier ministre, M. Abdoulkader Kamil Mohamed, le ministère de l’éducation nationale et de la formation professionnelle, en partenariat avec la mairie de Djibouti et l’UNESCO, a célébré la journée internationale de la paix 2017. Des membres du gouvernement et des parlementaires ainsi que de nombreuses personnalités civiles et militaires ont pris part à l’évènement qui s’est déroulé au palais du peuple. Tour d’horizon…
Chaque année à pareille époque, la journée internationale de la paix est célébrée à travers le monde. Cette année, les nations unies ont retenu un thème fédérateur « Ensemble pour la paix : Respect, dignité et sécurité pour tous ». Une thématique choisie pour mettre à l’honneur la Campagne ENSEMBLE, une initiative mondiale des Nations Unies qui favorise le respect, la sécurité et la dignité pour toute personne forcée par les circonstances à fuir son domicile ainsi que ceux à la recherche d’une vie meilleure.
Hier matin, le gratin de l’exécutif et du parlement était réuni sous les lustres du mythique palais du peuple pour célébrer avec le MENFOP et la mairie ainsi que l’UNESCO, cette journée phare où les valeurs, les symboles, l’expression et toutes les luttes et les combats pour la paix sont exaltées et portées aux nues. Et les organisateurs ne s’y sont pas trompés ; en diffusant les valeurs de la paix à travers toute une gamme de jeux et d’animations culturelles savamment orchestrées. L’hymne de la paix exprimé en vers, en chants et en danses, a ravi le public et le sketch bien senti des enfants réfugiés du camp d’Ali Addeh a fait le bonheur du grand public qui a particulièrement savouré cette belle entrée en matière.
Puis, place aux interventions officielles des autorités. L’édile de la capitale, Mme Fatouma Awaleh Osman a d’abord chaleureusement salué la belle prestation des jeunes acteurs qui ont su chanter la paix dans toutes les formes d’expressions humaines. La première magistrate de la capitale, Mme Fatouma Awaleh Osman a rappelé l’idée qui sous tend cette journée qui est celle où l’humanité doit réfléchir, s’interroger, échanger et prendre conscience de l’importance de la paix. Et c’est à juste titre qu’elle a posé la paix comme le préalable et la condition sine qua none à toute forme de progrès et de développement sociale et économique. « La paix est l’affaire de tous et relève de la responsabilité de chacun » a-t-elle encore souligné avant de céder la parole au ministre de l’éducation nationale.
Le Ministre de l’éducation nationale et de la formation professionnelle, M. Moustapha Mohamed Mahamoud qui préside également la Commission nationale pour l’éducation, la science et la culture (CNESC) a adressé ses premières pensées « à l’égard de tous ces yéménites, toutes ces familles contraintes de quitter leur pays suite au déclenchement d’une guerre fratricide et atroce et venus se refugier chez nous à Obock et dans la capitale ».
M. Moustapha Mohamed Mahamoud a eu également la même pensée « aux réfugiés des camps d’Ali-Addé cantonnés depuis presque trois décennies sur le sol djiboutien ». « A l’égard de ces ressortissants malheureux des pays voisins et à l’égard de tous les refugiés de part le monde, nous devons respect, dignité et sécurité » s’est-il également ému.
Le ministre a aussi louangé ses bons concitoyens, ce « peuple de valeurs » qui chérie « la paix ». Il a savouré le vivre-ensemble cher au Djiboutien dans « leur diversités linguistiques et culturelles ». Une paix que nous devons, a-t-il dit à « nos leaders politiques d’hier et d’aujourd’hui » qui ont œuvré et fait en sorte que la devise de notre pays UNITE, EGALITE, PAIX soit perpétuelle et [gravée] dans nos actes et dans nos esprits.
Ce bel hommage allait de soi également au « Président ISMAIL OMAR GUELLEH », le chef de l’Etat qui en a fait une condition sine qua-none du vivre-ensemble, un élément essentiel et indispensable pour tout développement ». Le président Guelleh qui a su garder et préserver jalousement cette paix dans son pays, a su également « s’imposer dans la région comme un médiateur de premier rang, un interlocuteur respecté et incontournable dans le règlement des conflits et notamment en Somalie ou au Soudan » a encore affirmé le ministre.
Pour le Premier ministre, M. Abdoulkader Kamil Mohamed le ton fut plutôt sensible devant les « situations de conflits et d’instabilité » qui surgissent un peu partout à travers la planète et qui affectent durement les populations civiles. « Les déplacements des populations, les morts et les blessés, l’immigration massive, et les destructions des outils de production des nations en guerre, le retour à la misère et aux souffrances des peuples sont les conséquences des guerre » a-t-il dit en substance. D’où son plaidoyer pour la préservation de la paix dans le monde.
Moment choisi par M. Abdoulkader Kamil pour fustiger les «marchands d’armes et les dictateurs assoiffés de sang, mais aussi les terroristes et les régimes va-t-en guerre» qui s’accommodent ou qui appellent de leurs vœux les situations de guerre. Contrairement au reste de la communauté des nations rassemblée au sein de l’ONU « qui s’efforce de maintenir la paix dans notre monde et de réduire les conflits ».
Le Premier ministre a profité de l’occasion pour appeler à « préserver la paix plutôt que de la rétablir, car il vaut mieux prévenir que guérir » a-t-il déclaré. M. Abdoulkader Kamil a salué le travail de la CNESC qui renforce la culture de la paix, comme l’un des premiers principes qu’il faut transmettre aux jeunes. C’est cette ligne de conduite que le gouvernement mène pour que la paix soit maintenue. Car a-t-il encore rappelé le gouvernement sous la houlette du président de la République travaille à instaurer une nation juste et forte en renforçant les valeurs de justice, d’égalité et de fraternité.
Le chef de l’Etat a-t-il conclu ne cesse d’œuvrer pour que la paix soit rétablie dans la sous région et « nos soldats participent à des opérations de maintien de la paix en Somalie et au Darfour ». Il a indiqué enfin que notre diplomatie est présente sur tous les lieux où le dialogue permet de réconcilier les différentes parties en conflit.
La journée s’est achevée comme elle avait démarré, c'est-à-dire dans une ambiance bonne enfant et sous un standing ovation et des crépitements de flashs dans toute la salle.