Le secrétaire général du MENFOP, M. Mohamed Abdallah Mahyoub, a présidé un panel de discussion sur la mise en place des classes préparatoires aux grandes écoles françaises. Le panel était composé de hauts cadres du MENFOP et les inspecteurs académiques de la délégation du ministère français de l’Éducation nationale et de la jeunesse.
Le secrétaire général a ouvert les travaux du panel en rappelant le cadre et le contexte de la mission du ministère français de l’Éducation nationale et de la jeunesse qui vise à identifier les domaines clés à cibler dans l’accord-cadre qui sera mis en place avec le MENFOP. M. Mohamed Abdallah Mahyoub a rappelé les relations historiques entre Djibouti et la France et en particulier dans le domaine de l’éducation.
Plus récemment, il a cité l’exemple de la réforme du secondaire et l’élaboration des manuels pédagogiques djiboutiens avec l’appui et l’expertise française qui ont permis à Djibouti de disposer d’une indépendance éditoriale qui est saluée partout dans le monde. Il a rappelé également que l’un des objectifs de cette mission était d’aider à la mise en place des classes préparatoires aux grandes écoles françaises au sein de l’école d’excellence.
Le chef de la délégation française, M. Emmanuel BAILLES, s’est dit réjoui de cette mission qui a permis aux inspecteurs référant français de découvrir le contexte de travail et les attentes des inspecteurs stagiaires djiboutiens qui ont séjourné dans les académies françaises durant l’été durant leurs formations statutaires et les observations de terrain. Le dialogue entre pairs et la démarche d’échanges d’expertises ont été très bénéfiques, a-t-il ajouté.
Les discussions dans ce panel ont tourné autour d’une série de thématiques, et notamment la numérisation/digitalisation, l’intégration des enfants à besoins spéciaux à l’école et l’innovation pédagogique dans les pratiques scolaires. Les échanges très fructueux ont permis de balayer large sur toutes les questions en lien avec les thématiques abordées.
Les experts et les praticiens ont pu échanger sur les enjeux et les meilleures pratiques pour tirer bénéfices des avantages et opportunités insondables du numérique et de la digitalisation des enseignements et apprentissages. Les innovations pédagogiques et l’amélioration permanentes des pratiques de classes ont été un sujet très passionnant qui a emballé les débats.
Sujet d’intérêt supérieur, l’inclusion des enfants à besoins spéciaux dans un cursus scolaire efficace et utile à aussi passionner les débats. D’où le plaidoyer à peine couvert pour un engagement sans réserve pour donner à l’école les moyens de ses ambitions pour une parfaite inclusion des EABS.
Les panélistes n’ont rien laissé au hasard et ont éclairé d’un jour nouveau l’ensemble des questions soulevées lors des débats.
